Tu aimes les femmes tatouées ?
Sache que ma fille m'a dessiné dessus au feutre et que ça ne part pas à la douche, ni au démaquillant 😭
— Le bot du Pilou (@Jura6Ka) October 26, 2021
Il y a bientôt 15 ans, j'ai fait une énorme connerie, mais je ne le savais pas encore.
A 20 ans et fraîchement remise d'un chagrin d'amour, j'avais revu un ami de collège, dont je m'étais éloignée parce qu'il était devenu un peu trop collant au lycée.— La Folle du Jura (@Jura6Ka) September 7, 2021
Le 9 septembre 2006, nous sommes sortis ensemble.
Pour moi, c'était un flirt comme ça.
Au bout de 3 semaines, j'ai eu envie d'arrêter, mais sans me laisser le temps de m'exprimer entièrement, il m'a fait savoir à quel point une rupture lui ferait du mal.
J'ai culpabilisé,…— La Folle du Jura (@Jura6Ka) September 7, 2021
Puis notre relation a continué, sans rien de particulier.
Il s'est présenté de lui-même à mes parents, contre mon avis.
Il me rappelait souvent à quel point je comptais pour lui. Et que je ne comptais pas pour beaucoup d'autres personnes.— La Folle du Jura (@Jura6Ka) September 7, 2021
Chaque compliment ou mot gentil était accompagné d'un mot rabaissant. Quand j'ai eu mon permis, il m'a dit qu'il s'inquiétait de me savoir au volant, parce qu'il sentait que je n'étais pas "faite pour ça". Mon BTS, il ne voulait pas en entendre parler.
— La Folle du Jura (@Jura6Ka) September 7, 2021
Quand j'ai voulu partir faire une licence pro sur Nice, il m'a trouvé un travail à Besançon…
Il devait soi-disant être muté, il fallait donc que je reste pour le suivre le moment venu.
Il n'a jamais été muté, mais viré.— La Folle du Jura (@Jura6Ka) September 7, 2021
Et la vie a continué.
En 2009, toutes les merdes possibles sont tombées sur ma famille.
Décès, chômage, un cancer pour ma mère et une grossesse extra-utérine pour moi.
Et là, il a pu me rabaisser à souhait.— La Folle du Jura (@Jura6Ka) September 7, 2021
Il me rappelait à quel point j'avais de la chance de l'avoir et qu'il était bien sympa de m'accepter avec une trompe en moins, "plus vraiment une femme", "n'aura jamais d'enfant".
Remettait en cause la potentielle survie de ma mère (spoiler : elle va bien).— La Folle du Jura (@Jura6Ka) September 7, 2021
Parallèlement, il avait des embrouilles de tous les côtés.
Je passais mon temps à lui chercher du travail, rédiger des courriers, rechercher des textes de loi.
Il avait tort, mais il attendait de moi que je règle tout. Je lui devais bien ça.— La Folle du Jura (@Jura6Ka) September 7, 2021
Il me trouvait toujours un reproche, ne supportait plus de me voir sourire.
J'adorais mon travail, mais m'efforcais d'avoir l'air triste en rentrant.
Les chaises ont commencé à voler sur moi.
Les chutes sont devenues fréquentes.
Je suis allée 10 fois aux urgences en 2009.— La Folle du Jura (@Jura6Ka) September 7, 2021