Oh là là je vois plein de trucs sur les accusations de viol en gynécologie.
Donc comment ne pas violer en gynécologie : un thread.
1) "Nous allons faire X pour regarder Y"
2) "Est-ce que je peux vous examiner ? Etes-vous prête ?"
3) "N'hésitez pas à me dire si ça va pas."— Le Passeur 💉💉💉 (@OrCrawn) June 23, 2022
Ah ben finalement ça tient en 25 secondes et un tweet.
Comme quoi pic.twitter.com/dND2wBB6nn— Le Passeur 💉💉💉 (@OrCrawn) June 23, 2022
Plus sérieusement :
Le premier jour d'école de ma vie, ma prof sage-femme nous as dit à tou•te•s "il y a un interne en gynécologue à Rennes qui s'est encore pris une plainte pour viol pour une échographie endovaginale sans avoir demandé. Vous touchez le sexe des gens."— Le Passeur 💉💉💉 (@OrCrawn) June 23, 2022
Et en fait c'est un principe fondateur : en médecine on peut faire plein de trucs bizarre mais ce qui fait que c'est ok c'est d'expliquer avant, de demander l'autorisation et de vérifier le consentement et le confort pendant.
— Le Passeur 💉💉💉 (@OrCrawn) June 23, 2022
En fait ça créé un cadre (et c'est super important) et ça permet de dissiper les malentendus.
Le non-dit créé une ambiguïté qui n'a pas sa place dans le soin. Les patient•e•s ne sont pas censés savoir à quoi sert un TR/TV ou pourquoi mes doigts bougent, là, tout de suite.— Le Passeur 💉💉💉 (@OrCrawn) June 23, 2022
Si les gyneco accusés se contentent de mettre les doigts dans le sexe des gens, sans demander, en faisant un geste douloureux, et reste à l'intérieur longtemps en faisant des mouvements exploratoires… Ben désolé, il y a des patientes pour qui c'est trop chargé.
— Le Passeur 💉💉💉 (@OrCrawn) June 23, 2022
Addendum (j'avais pris ça pour acquis)
– Normalement la personne qui vous examine se dois de se laver les mains et de porter des gants.
– Le lubrifiant en gynécologie ne devrait pas être une option.— Le Passeur 💉💉💉 (@OrCrawn) June 23, 2022
Du coup si on veut pas, ça tombe bien parce qu'il y a des élections dans 2 semaines… https://t.co/JDb69yCUYC
— Le Passeur 💉💉💉 (@OrCrawn) June 3, 2022