Mais début mai, alors que la famille peine à se reconstruire après cette fuite de la guerre et la perte de tout ce qui faisait leur vie, le préfet leur refuse à son père et à lui, le bénéfice de la protection temporaire.
— AuPalais (@palais_au) June 4, 2022
La raison ?
Bien qu’il ait vécu toute sa vie en Ukraine, qu’il y ait fait ses études et construit ce qu’on appelle « le noyau de sa vie privée et familiale », il n’est pas de nationalité ukrainienne.
Il est arménien, pourtant titulaire d’un titre de séjour permanent en Ukraine.
— AuPalais (@palais_au) June 4, 2022
Il n’a pas d’attache en Arménie.
Il s’est retrouvé, sous les bombes, parmi le flot des réfugiés fuyant les combats.
Le préfet estime pourtant que la différence de nationalité suffit pour le traiter différemment d’un réfugié ukrainien et de ne pas bénéficier de protection.
— AuPalais (@palais_au) June 4, 2022
En France, on différencie les réfugiés d’Ukraine, en fonction de la nationalité figurant sur leurs papiers.
Peu importe, là-bas, les bombes qui s’abattent indifféremment sur tous les habitants.
— AuPalais (@palais_au) June 4, 2022
— AuPalais (@palais_au) June 4, 2022
L et H sont arméniennes.
Pas roumaines.
Coquille matérielle à un moment dans un des tweets de mon récit.
Je corrige.— AuPalais (@palais_au) June 4, 2022
— No Context Brits (@NoContextBrits) April 24, 2022
— No Context Brits (@NoContextBrits) April 25, 2022