Arrivées en France, d’abord prises en charge et munies d’un récépissé provisoire de demandeurs de protection temporaire, elles ont cru pouvoir bénéficier de cette protection promise par la France aux réfugiés de la guerre en Ukraine.
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Or, il y a quelques jours elles se sont vu notifier un refus de protection temporaire et ont été purement et simplement mise à la porte de l’hôtel où elles avaient logées à leur arrivée dans ce cadre.
Elles sont aujourd’hui à la rue.
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Parce qu’elles ne sont pas de nationalité ukrainienne mais roumaines.
Peu importe que les bombes tombées sur Kiev ne différencient pas les victimes de guerre en fonction des nationalités
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C’est aussi l’histoire de T. et de sa mère H. vivant depuis 34 ans en UKRAINE.
T. en a 32, arrivé à 2ans dans le pays.
Ils travaillaient, étaient propriétaires.
H exploitait un restaurant avec son mari, décédé en 2020.— AuPalais (@palais_au) June 4, 2022
Quand la guerre a commencé, T. a décidé d’emmener sa mère en France pour la mettre à l’abri.
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H. a un 2nd fils, marié et père d’une petite Émilie.
Son épouse est ukrainienne ; Emilie l’est aussi.
Ceux-ci souhaitent rejoindre H et T en France afin que la famille soit réunie.Mais H et T se sont vu refuser la protection temporaire et inviter à quitter l’hôtel dans 5jours.
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C’est l’histoire d’une troisième famille.
V. a la trentaine.
Il était médecin en Ukraine, où il avait suivi toutes ses études.
Il était en train de passer sa spécialité pour devenir chirurgien.
Il vivait dans l’oblast de Zaporijia, qui a été lourdement bombardé— AuPalais (@palais_au) June 4, 2022
La ferme et l’entreprise de sa famille ont été réduites à néant par les bombes et les réquisitions de guerre.
Il a quitté l’Ukraine sous une pluie de bombe et s’est retrouvé en Pologne, avec ses parents.— AuPalais (@palais_au) June 4, 2022
Là, ils ont été orientés vers la France et sont arrivés en Normandie.
Dans un premier temps ils ont été accueillis au guichet « Ukraine », on leur a remis des documents provisoires pour leur donner le droit de séjourner et d’en justifier.
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Mais début mai, alors que la famille peine à se reconstruire après cette fuite de la guerre et la perte de tout ce qui faisait leur vie, le préfet leur refuse à son père et à lui, le bénéfice de la protection temporaire.
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