C’est le coeur du pêché du Club Dorothée à ses débuts : sous la même marque Dorothée, dans des programmes certes pas forcément diffusés aux mêmes horaires (matin ou après-midi) mais présentés par les mêmes animateurs, dans un même contexte, se côtoient Mon Petit Poney et Ken. pic.twitter.com/LEyAQpY22V
— Mickaël Frison (@mkfrison) November 10, 2020
On note d’ailleurs quelques problèmes dans la catégorisation signée Dorothée dans la presse. “Galaxy Express” (et ses hommes robots qui se tirent dans le crâne) et “Cherry Miel” (je vous invite à voir un épisode sans vos gosses) ne sont pas **vraiment** dans la bonne catégorie.
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Et Ségolène Royal alors ? Eh bah Ségolène Royal s’engouffre dans cette brèche. Députée, elle sort un livre UN AN après cette interview de Dorothée, “Le ras le bol des bébés zappeurs”. Son crédo : c’est violent, c’est moche, c’est commercial, regardez plutôt le service public. pic.twitter.com/g4DYGu0T8c
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L'argument commercial : voilà l’autre reproche qui revient beaucoup contre Dorothée dans cette période. Cette fois, je plaide : non coupable. AB et TF1 ont profité d’une législation en retard. Qui évolue à partir de cette époque, avec des aménagements concernant la jeunesse. pic.twitter.com/px3KqScwyA
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Dans ces premières années du Club Dorothée, on y va franco sur la pub : marques citées, jouets montrés, séquences sponsorisées. Un goûter d’anniversaire en direct ? La séquence est vendue à Papy Brossard et Joué Club. Un jeu avec un partenaire presse ? Télé Poche place son logo. pic.twitter.com/Z4ebWzyeuU
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Tout cela sera stoppé au virage des années 1990 : les séquences ne sont plus sponsorisées, et les mentions des annonceurs (cadeaux, sponsor) sont encadrées.
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Revenons à Ségolène Royal. Ce livre lui permet d’obtenir énormément d’interviews à la télé… sur le service public. Qui tente bien sûr d’affaiblir TF1.
France 3 organise même un débat avec la députée et… Brenda, 11 ans, animatrice de l'émission jeunesse de la 3. 🤔 pic.twitter.com/US1RnYGkTE— Mickaël Frison (@mkfrison) November 10, 2020
Est-ce que cela abîme l’émission de Dorothée ?
❌ En audience : non. Le Club Dorothée est largement leader.
❌ En aspect commercial : non. Dorothée remplit Bercy, vend des disques, dispose de deux magazines à son nom.
✅ Mais en termes de réputation… Oui, beaucoup. pic.twitter.com/dfzXHNvu6Y
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C’est simple : il n’y aura pas une interview de Dorothée dans la presse écrite nationale où le sujet de la violence n’est pas évoqué. Mais Dorothée s’en défend : parce que le public est demandeur de ces séries, alors des coupes sont réalisées sur les scènes problématiques.
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"Ken le survivant" par exemple : voilà une série décriée qui se vend très bien. En moins de deux ans, 5 VHS sortent dans le commerce, un disque, une BD, un album de vignettes, les vignettes à collectionner… pic.twitter.com/suVK6c1Zde
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