Y a plus d'eau. Y a plus que ceux qui n'ont nulle part où aller. pic.twitter.com/PHuRUkMyJW
— legrugru (@legrugru) August 14, 2023
les combats datent déjà, maintenant. L'herbe repousse dans les trous laissés par les obus pic.twitter.com/cplYJ6nXxk
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il y avait une vie, ici. Il y aura une vie, j'espère. Une vie où les russes paieront pour ces crimes pic.twitter.com/Ec6Jntyfz9
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Cunégonde et moi, on a l'air bien cons avec nos téléphones, à faire des photos de tout ça. le grand bricoleur que je suis imagine déjà le travail de reconstruction. Mais y a presque rien pour refaire.
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Y a pas de pelleteuses. Pas d'engins de démolition. pas de camions. Pas de matériaux. Pas d'argent non plus. Ça bricole des vitres, des bâches, des bouts de rien.
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On repart. Cunégonde et moi on accuse le choc. On essaie de se parler dans le Toyota qui rebondit sur les bosses de la petite route. Elle et moi on se prend ça en pleine gueule, on laisse ces gens avec trois fois rien. Ce qu'on a amené c'est tellement dérisoire
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Le lendemain on repart. De nouveau la route, les camions, le danger de la route, on s'arrête au bord de l'eau, quelqu'un fait du kite surf
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le soir on se prend le temps d'une petite promenade à Odessa. Une ville magnifique. Une cible magnifique. pic.twitter.com/hRnOMTn2wk
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Puis le chemin du retour, déjà. La route, les camions, les milliers de camions pic.twitter.com/Xqllcvf7jM
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puis les centaines de km, les champs, la route, les champs, le diesel, les champs, la route, la frontière
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