Par TwogFr 23/02/2016

La critweet ciné de la semaine : Zootopie

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@Fujee part inspecter vos avis cinématographiques sur la sortie de la semaine et nous livre le sien. Cette semaine :

Zootopie

 

Suite à la critique de la semaine dernière, nous avons reçu de nombreux courriers d’adorateurs de Deadpool, si virulents que nous en tairons ici le contenu, par respect pour l’intégrité morale de leurs auteurs. C’est donc après une baignade rafraîchissante dans les larmes des fanboys que votre serviteur s’est à nouveau dirigé vers sa salle de cinéma préférée, caressant le doux espoir d’assister enfin à un bon film au cours de ce triste mois de février.
 
Autant tuer le suspens tout de suite, Zootopie, dernier né des studios Disney est une réussite totale. Et ce n’est pas nos chers twittos qui diront le contraire :
 
https://twitter.com/AdrienMarie_/status/701442083631063044
https://twitter.com/MmeCACY/status/701006058278543361


 
Les yeux encore plein d’étoiles devant un tel déferlement d’optimisme et de légèreté, j’en ai même décidé de troquer, au moins pour une semaine, ma plume incisive pour un style plus pragmatique, afin de convaincre les derniers résistants d’aller voir cette petite pépite qu’est Zootopie.
Le film confirme décidément le grand retour de Disney sur le devant de la scène : du détournement des codes du conte de fée amorcé par Raiponce et poursuivi avec la désormais indétrônable Reine des Neiges, on retrouve ici cette volonté qu’a la firme de se renouveler à chaque long métrage. Ici, il n’est plus question de conte ou de grande fresque dramatique. Dans un monde uniquement peuplé d’animaux, une ville utopique a permis à toutes les espèces de coexister en harmonie. Le nom de cette métropole, vous l’aurez devinez, c’est Zootopie. Évidemment, un élément perturbateur sème la zizanie dans ce petit paradis du vivre ensemble, et entraîne les deux héros, Judy la lapine policière et Nick Wild le renard arnaqueur, dans une enquête policière aux airs de complots impliquant les grandes instances de la ville.
Bien plus qu’une enquête policière aux airs de buddy movie, le film utilise avec didactisme et intelligence la diversité des espèces, pour transmettre un message de tolérance qui n’a échappé à personne :
https://twitter.com/RhonaPoulainque/status/700806101655138304
 

Mais encore :


 

Un procédé évidemment éculé (utiliser l’anthropomorphisme pour dépeindre notre société), mais dont la bienveillance et la naïveté font un bien fou, d’autant plus à notre époque où la mode est au cynisme et à l’ironie permanente !

Et même s’il y a, comme pour chaque film, toujours quelques déçus :


 

On ne peut qu’être enchanté par ce cru Disney 2016. Car en plus d’être particulièrement beau (du chara-design à la palette d’environnements riches et colorés), d’offrir une enquête captivante et un propos intelligent et optimiste, Zootopie se paie le luxe d’être très, très drôle. Drôle comme dans sa manière d’ériger un rat minuscule en parrain du crime, allant jusqu’à singer l’élocution si caractéristique de Don Vito Corleone, et hilarant comme dans cette fameuse scène des paresseux, allégorie parfaite de la rapidité légendaire de l’administration publique.
 


 

Une réussite d’autant plus réjouissante que le public est au rendez-vous :


 

Et, puisqu’une bonne nouvelle n’arrive jamais seule :


 

Beau, malin, bien écrit et surtout très drôle, Zootopie est donc une petite bénédiction, fourmillant de bonnes idées. Un film qui donne envie d’embrasser son optimisme, de se refaire tous les Disney et même de croire en un monde idéal, où critiques lucides et brebis égarées fans de Deadpool pourraient elles aussi cohabiter, et enfin, s’aimer les uns et les autres, bordel de merde.
 

COMPTWOIR_CINEMA_NOTATION_8
 

Merci à @Fujee !

 

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